La plasmonique : moyen révolutionnaire pour mieux exploiter l’énergie solaire
Dans un contexte écologique et énergétique, un groupe de recherche de l’Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis mené par Dawn Bonnell a trouvé le moyen de mieux exploiter l’énergie solaire avec un nouveau système à base de plasmonique. Le premier prototype a été conçu en 2010 et tous les essais s’avéraient concluants. Utilisée pour produire de l’électricité en se basant sur l’énergie solaire, la plasmonique comporte des nanoparticules d’or et de porphyrine pour être plus efficace. Selon les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, il est possible de varier la photoconductivité du matériau plasmonique pour apporter plus de rendements en matière d’électricité.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs américains ont fabriqué de nouvelles nanostructures plasmoniques avec des composants différents. Les changements apportés ont permis de générer des électrons d’où la production d’un courant. Pour la filière optoélectronique et solaire photovoltaïque ; cette découverte aura des impacts positifs. Avec ce nouveau dispositif, l’énergie solaire serait trois à dix fois plus exploitée par rapport à l’ancien système photoexcitation.
En plus d’être plus productif, le dispositif peut être adapté à différentes applications en variant tout simplement la taille des particules et leurs dispositions pour obtenir une longueur d’onde lumineuse qui fera réagir le nanomatériau. La plasmonique se présente comme un nouveau système qui permet d’améliorer les performances des transducteurs qui assurent le bon fonctionnement des systèmes de communication par fibres optiques par exemple. Dans le secteur de l’énergie solaire, la plasmonique permet de produire des cellules plus productives et plus résistantes que celles disponibles actuellement.